jeudi 28 mars 2024

Nappes d'eau souterraine : bilan de l’évolution des niveaux en 2022-202

Photo Pexels - Julie Aagaard

Bilan global de l’année hydrologique 2022-2023

La période de recharge 2022-2023 s’est caractérisée par une succession d’épisodes humides, engendrant des recharges, et d’épisodes secs. Les tendances ont alors alterné entre baisse et hausse. Durant l’automne et l’hiver, les pluies ont été peu efficaces pour la recharge des nappes, du fait d’une végétation active tardivement et de sols très secs après chaque épisode de sécheresse météorologique. Les pluies de fin d’hiver (mars) et du début du printemps (avril) ont permis d’engendrer des épisodes de recharge et de repousser le début de la période de vidange sur les secteurs les plus arrosés. Du fait d’un étiage 2022 très sévère sur une majorité des nappes et d’une recharge 2022-2023 peu intense, la situation des nappes était peu satisfaisante en fin de période de recharge, sauf sur les nappes réactives à mixtes du littoral d'Artois-Picardie, de la façade atlantique et de la Corse.

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mardi 26 mars 2024

L'observatoire des forêts de l'IGN s'enrichit du module "Les forêts de mon territoire"

 Publié le  21 mars 2024 par  Olivier Devillers , pour Localtis 

A l'occasion de la Journée internationale des forêts, ce 21 mars,

Photos Pixels Anthony DRIVET

l'institut géographique national (IGN) a ouvert de nouvelles fonctionnalités sur son observatoire des forêts(Lien sortant, nouvelle fenêtre), outil conçu en partenariat avec l'Office national des forêts, le Centre national de la propriété forestière, l'interprofession nationale France bois forêt et l’Office français de la biodiversité. Ce portail ouvert en juillet 2023 vise à améliorer la connaissance des écosystèmes forestiers dans le contexte du changement climatique et à aider à la prise de décision.

Lien vers le site de la banque des territoires 

samedi 13 janvier 2024

Gestion quantitative de la ressource en eau et des sécheresses : une instruction donne le "la"

En donnant, à travers une instruction, les lignes directrices pour la mise en œuvre du cadre réglementaire (décrets n° 2021-795 et n° 2022-1078) relatif à la gestion quantitative de la ressource en eau, le ministère de la Transition écologique insiste en particulier sur la nécessité de définir "sans tarder" la stratégie d’études des volumes prélevables pilotée par le préfet coordonnateur de bassin...

Le ministère de la Transition écologique et de la

Photo Omar Castro / Pexels

Cohésion des territoires vient de diffuser par la voie d’une nouvelle instruction, mise en ligne ce 8 janvier, les lignes directrices relatives à la gestion quantitative de la ressource en eau et aux situations de sécheresse issues du cadre réglementaire posé par les décrets n° 2021-795 du 23 juin 2021 et n°2022-1078 du 29 juillet 2022.

Le premier texte vise à mieux encadrer les autorisations de prélèvement, notamment pour les cultures, et renforcer le rôle du préfet coordonnateur de bassin en matière de cadrage et de portage des études d’évaluation des volumes prélevables sur les territoires identifiés en déséquilibre à l’étiage et d’approbation de leur répartition entre usages.

Le second pris dans le sillage du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique le complète en y ajoutant entre autres une dimension d’évaluation des volumes pouvant encore être rendus disponibles « en dehors de la période de basses eaux » pour les usages anthropiques. Cette étape réglementaire « importante » depuis la loi sur l’eau de 2006 a bénéficié d’un « nouveau coup de projecteur » dans un contexte d’intensification des épisodes de sécheresse avec la présentation du plan Eau par Emmanuel Macron le 30 mars 2023, qui acte « l’urgence à entrer dans l’ère de la sobriété et des économies d’eau », relève le ministère.

 

Au sommaire :

  • Nécessaire articulation entre les différents outils (Sage, PTGE, AUP…) ;
  • Définir sans tarder une stratégie de bassin ;
  • Priorité aux études d’évaluation en période d’étiage.

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mercredi 20 septembre 2023

Impact de l'inflation sur le pouvoir d'achat : enquete IFOP

 

Photos : Karolina Grabowska
 



Dans la vie quotidienne des Français, l’inflation inspire plusieurs réactions : nombreux sont ceux qui pensent que l’inflation a un impact sur leur pouvoir d’achat (92%), qu’elle les inquiète (91%), qu’elle doit constituer une priorité de l’action gouvernementale (91%), qu’elle va changer leur comportements (87%).

Lien vers le sondage IFOP du 15/0/2020


 

mercredi 6 septembre 2023

Pauvreté : un tiers des Français peinent à faire trois repas par jour

par CIDEFE | 6.09.23 | Actualité, Pauvreté

La 17e édition du baromètre de la pauvreté et de la précarité, publiée ce mercredi 5 septembre, par le Secours populaire français, montre que la situation économique des Français ne cesse de se détériorer, particulièrement pour les plus modestes.

  • Alors que les prix n’en finissent plus d’augmenter, d’une année sur l’autre, la situation financière des Français continue d’empirer. Les chiffres le confirment amèrement. C’est ce qui ressort, une fois de plus, du baromètre de la pauvreté et de la précarité du Secours Populaire Français  (SPF).

Dans un contexte toujours plus préoccupant, la 17e édition de cette enquête très complète, réalisée par Ipsos auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 Français de 16 ans et plus et rendue publique mercredi 6 septembre, révèle que les difficultés à assurer les dépenses courantes augmentent encore et atteignent de nouveaux records. Ainsi, 45 % des personnes interrogées avouent avoir des difficultés pour payer certains actes médicaux mal remboursés par la Sécurité sociale. Elles étaient 39 % en 2022…

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dimanche 28 mai 2023

Déploiement des ZFE : un ressenti "nettement négatif" des Français, selon une consultation organisée par le Sénat


Publié le 25 mai 2023 par Anne Lenormand , Localtis 

86% des particuliers et 79% des professionnels se disent opposés au déploiement des zones à faible émission mobilité (ZFE-m), selon les résultats de la consultation en ligne lancée à l'initiative de Philippe Tabarot, rapporteur de la mission d'information "flash" du Sénat sur l’acceptabilité et la mise en œuvre de ce dispositif visant à lutter contre la pollution de l'air dans les grandes agglomérations. 



Un record de participation : avec 51.346 réponses, la consultation
en ligne lancée du 17 avril au 14 mai à l'initiative de Philippe Tabarot,
rapporteur de la mission d'information "flash" du Sénat sur l’acceptabilité et la mise en œuvre des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), a suscité davantage de contributions que celle sur la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes départementales en 2018 (23.000 réponses) ou celle sur la gratuité des transports publics en 2019 (10.000). Preuve que le sujet passionne, 93% de particuliers ont répondu, dont 60% résident à l'intérieur ou à proximité d'une des ZFE prévues par la loi d'orientation des mobilités. Jamais non plus autant d'avis négatifs n'auront été recueillis, 86% des particuliers et 79% des professionnels se disant opposés au déploiement des ZFE. "Ce succès entre guillemets témoigne des nombreuses inquiétudes que ce dispositif génère chez les Français, même s'il s'agit d'une consultation basée sur le principe du volontariat et non d'un sondage représentatif", a expliqué Philippe Tabarot lors d'un point presse ce 25 mai.

Article complet sur la Banque des Territoires 

 

lundi 17 avril 2023

Initiative Après l’organisation, samedi, d’une journée consacrée à la vie démocratique, le maire de Corbeil-Essonnes, Bruno Piriou, est convaincu qu’il existe des solutions et des envies de changement chez de nombreux citoyens face au mépris du chef de l’État.

 

Bruno Piriou : « N’attendons pas pour redonner du souffle à notre démocratie »

Publié le lundi 17 avril 2023 par l'Humanité
La mairie de Corbeil-Essonnes souhaite organiser le plus de réunions possibles pour donner la parole aux habitants.
La mairie de Corbeil-Essonnes souhaite organiser le plus de réunions possibles pour donner la parole aux habitants.

En pleine crise démocratique, la commune de Corbeil-Essonnes (Essonne) a organisé, samedi, une journée sur cette question brûlante. Dans la ville longtemps dirigée par le clan Dassault, ces Rencontres des territoires qui réinventent la démocratie ont mis en lumière une série de solutions que nous expose le maire Bruno Piriou.

Qu’est-ce qui a motivé l’organisation de ces rencontre ?

Bruno PiriouMaire (divers gauche) de Corbeil-Essonnes

Pour comprendre l’origine de cette initiative, prise il y a un an, il faut remonter un peu en arrière. Il y a dix ans, nous avons créé une association citoyenne baptisée le Printemps de Corbeil. L’idée était de conquérir le pouvoir et de prendre la mairie. Ce qu’on a réussi à faire en 2020. Immédiatement, nous avons voulu faire de la politique autrement. Gérer une mairie demande du temps, mais il ne faut pas perdre notre esprit militant. Je suis convaincu qu’il existe dans notre pays un foisonnement démocratique qu’on ne voit pas et qu’on n’entend pas. L’une des pistes pour élargir le spectre de la gauche est de permettre à celles et ceux qui agissent au quotidien, sur nos territoires et dans nos entreprises, de se rencontrer le temps d’une journée pour partager leurs expériences de démocratie. Il faut remonter à plusieurs décennies dans l’histoire de notre ville pour trouver la trace d’une telle rencontre, qui a tenu ses promesses.

En pleine bataille des retraites, et au lendemain de la validation de l’essentiel de la loi par le Conseil constitutionnel, ces débats tombent-ils à point nommé ?

Effectivement, ces rencontres ont commencé quelques minutes après avoir appris que la réforme était promulguée par Emmanuel Macron. Il y a un mépris démocratique incroyable de sa part. À l’inverse, le mouvement social est, depuis janvier, un extraordinaire moment démocratique. Il se passe des choses actuellement, la France ne sera pas la même à l’issue de la mobilisation. Il y a un appétit démocratique.

Quelles solutions préconisez-vous pour redonner du souffle à la démocratie à l’échelle locale ?

Il y en a des milliers. Actuellement, nous organisons le plus de réunions publiques possible pour donner la parole aux habitants. Pas question d’attendre les prochaines élections pour ça. Nous voulons faire en sorte que les politiques culturelles, sportives ou de santé soient élaborées avec les acteurs concernés. Ça ne se fait jamais. Osons aussi les référendums locaux ! Développons l’éducation populaire et aidons les gens à devenir citoyens. On dit souvent que la ville appartient aux habitants. Est-ce vraiment le cas ? Non. Y compris à Corbeil-Essonnes.

Quelles suites allez-vous donner à cette journée ?

N’attendons pas le grand soir électoral pour redonner du souffle à notre démocratie. Il y a des choses à faire tout de suite. Nous allons nous étendre à d’autres réseaux existants et participer à des initiatives partout en France pour mettre en commun nos expériences de démocratie.

vendredi 14 avril 2023

Point de vue : Projet Alimentaire Territorial et grandes exploitations : une opportunité nourricière dans les confins métropolitains ?


Photo : PEXELS - Marianna 89430
Comment les politiques publiques locales de l’alimentation peuvent-elles intégrer les espaces
agricoles de la grande culture ? Dans le Sud-Artois, un Projet alimentaire territorial (PAT)
renouvelle les liens entre villes, campagnes et systèmes agricoles.




La Communauté de communes du Sud-Artois (CCSA) est
située aux confins des aires d’attraction d’Arras et d’Amiens, en périphérie sud de l’Aire métropolitaine de Lille (AML). Depuis 2020, cette intercommunalité, centrée autour de la petite ville de Bapaume, a mis en place un Projet Alimentaire Territorial (PAT), dans un territoire a priori peu propice au déploiement d’un « système alimentaire territorial » (LOAAF du 13 octobre 2014, Corade et Lemarié-Boutry 2020). En effet, loin d’un maillage de petites exploitations maraîchères en circuits courts, le Sud-Artois est dominé par la grande exploitation en grandes cultures, peu susceptible de nourrir les ménages en circuits courts. En effet, au-delà de sa définition statistique, la grande exploitation se caractérise par la taille de sa Surface agricole utile (SAU) et une tendance à l’expansion, un niveau de technologie très élevé (Guillemin 2019) et une orientation vers la monoculture intégrée dans des filières agro-industrielles longues…

Au sommaire : Grandes exploitations et grande culture à l’écart de la transition agricole ? ;
Comment renouer le dialogue entre les différentes parties prenantes ? ;
Un PAT à inventer : vers un PAT « du milieu », modèle pour d’autres territoires ? ;
Vers des programmes régionaux ?

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mardi 7 mars 2023

Les Français, la réforme des retraites et la journée du 7 mars

Parution du FIl des élus du 6 mars 2023

Quelques jours avant la « journée noire » prévue le mardi 7 mars, l’Ifop pour l’Humanité a interrogé les Français sur leur adhésion à la demande adressée par l’intersyndicale de retirer le projet de réforme des retraites, ainsi que sur la pertinence ressentie d’une grève reconductible à partir du 7 mars... suite de l'article et dossier

mardi 28 février 2023

Réforme des retraites : 54 % des Français favorables à des grèves reconductibles, selon le baromètre Odoxa pour Public Sénat

 Par | 28.02.23


D’après le dernier baromètre politique d’Odoxa, réalisé pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, sept Français sur dix refusent que le Sénat vote un report de l’âge légal à 64 ans dans la réforme des retraites. En parallèle, l’enquête montre que la popularité de la Première ministre est en chute libre.

Cinq journées de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites se sont succédé depuis le 19 janvier. Et l’opinion publique reste majoritairement hostile à la réforme des retraites. 66 % des personnes interrogées se disent opposées au texte, d’après le baromètre politique d’Odoxa, réalisé pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, et publié ce 28 février. Ce rejet très net se traduit d’ailleurs dans leur sentiment à l’égard du mouvement social. Les Français sont 61 % à soutenir la journée de mobilisation du 7 mars, au cours de laquelle
les organisations syndicales veulent mettre « la France à l’arrêt ». Et 54 % se disent même favorables à des grèves reconductibles au-delà de cette date (45 % sont contre et 1 % ne se prononce pas), au moment de l’enquête les 21 et 22 février. Ce lundi, tous les syndicats de la SNCF ont appelé à une grève reconductible à compter du 7 mars.

Ce ne sont pas seulement les cortèges qui vont reprendre, ce sont aussi les débats parlementaires. Le Sénat prend le relais dans l’examen du projet de loi, en commission d’abord ce matin, puis dans l’hémicycle du 2 au 12 mars. Après des débats houleux à l’Assemblée nationale, les Français espèrent une tout autre ambiance dans la chambre haute. 87 % attendent de la part des sénateurs des débats « plus dignes et plus apaisés », un souhait massivement partagé quelles que soient les tendances politiques. Par exemple, 84 % des sympathisants de la France insoumise en forment le vœu, 89 % des sympathisants du Parti socialiste, et 90 % des sympathisants du Rassemblement national. La part monte à 97 % chez les sympathisants Renaissance…

Au sommaire :

  • Une opposition marquée des Français au report de l’âge légal ;
  • Une popularité au plus bas pour Matignon sous l’ère Macron.
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